Les acteurs de la rénovation urbaine utilisent des discours sur les dégradations des quartiers populaires qui renforcent les stigmates de ces lieux, déjà fortement médiatisés, et de leurs habitants. Parallèlement, on exalte « l’habitant » et sa mémoire, dont la valorisation serait un passage obligé, une étape incontournable avant de basculer vers le changement. Dans ce cadre, des artistes sont appelés à redonner du sens dans le contexte de bouleversement urbain : ils participent à la création d’une nouvelle identité du quartier et à l’éloignement des stigmates. Ces projets artistiques qui mettent en avant la mémoire des habitants ont un rôle ambigu : comment opérer un travail mémoriel dans des lieux qu’on souhaite effacer ?
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